Au terme d’une saison de Nationale 1 (N1) à grand suspense, le club phare du Val-d’Oise, l’Entente Cergy-Osny-Pontoise, a fini à la quinzième place, synonyme de relégation et de Nationale 2 la saison prochaine. Le club, capable de belles performances mais qui paye son inconstance, va tenter de se reconstruire à l’intersaison, en s’appuyant notamment sur la formation. L’objectif est clair : la remontée en N1.
La formation, un luxe
Ne surtout pas croupir dans les bas étages. Ne pas s’embourber, et vite remonter. Si quelques joueurs cadres ont déjà quitté le navire valdoisien cet été (Mendy, N’Jiba), la présidente du club, Anne-Marie Dumin, veut garder le noyau dur de l’équipe pour refaire surface au plus vite. «C’est bien sûr une déception sportive. Mais ça a été aussi une formidable expérience, sur laquelle il nous faut nous baser pour ne pas en reproduire les erreurs. En N2, le niveau est différent de l’échelon supérieur, et l’on devrait ainsi pouvoir lancer nos jeunes et nous appuyer sur notre centre de formation. Un luxe qu’il est difficile d’appliquer en N1 tant la compétition y est rude… Nous avons confiance en nos jeunes pour faire remonter l’ECOP dès la saison prochaine.»
D’un point de vue financier, l’enjeu est tout aussi important. La descente en N2 a forcément fragilisé le club. «C’est vrai que des incertitudes demeurent. Notre collectif de 450 licenciés est financé par des fonds publics, et nous attendons toujours certaines garanties de l’agglo pour savoir sur quel pied danser», avoue Anne-Marie. Avant de confier que «Ludovic Pouillart sera toujours en charge de l’équipe première, mais avec des responsabilités réduites. Lui qui était directeur technique sera désormais à la tête du domaine sportif, sa charge de travail était trop importante.» Et avec la difficile tâche de mener le club à bon port, celui de la remontée.
Romain DAVEAU